Mission paléontologique à Bavaro novembre et décembre 2020

La Dominican Republic Speleological Society (DRSS) a mené trois missions à Bavarro, dans la Cueva de Macho, en novembre et décembre 2020 en partenariat avec le Museo de Historia Natural pour la partie paléontologique.

Nous avons collecté des os d’animaux éteints accumulés en plusieurs endroits de la cavité (des crocodiles, des paresseux, des singes, des rongeurs...), et poursuivi l’exploration de galeries inconnues -découvrant d’autres cimetières d’animaux.

Le système de Cueva de Macho fait désormais plus de 4km de longueur sous l’eau, devenant ainsi le plus long réseau de République dominicaine.

Expédition : DRSS, en partenariat avec le Museo de Historia Natural
Membres : Phillip Lehman (plongeur), Angel Compres (plongeur), Olivier Testa (plongeur), Nestor Velez (assistant), Pr Juan Almonte (paleontologue), Dr Eveling Gabot (herpétologue)

Cliquez sur l’image pour la video :

Le réseau de Cueva de Macho s’ouvre par un puits vertical de 16m qui donne sur un lac souterrain de 20m de diamètre. Cette grotte avait déjà donné par le passé l’occasion de remonter des ossements de singes particulièrement bien conservés.
Depuis, au fur et à mesure des explorations (voir le cr de l’expédition de 2019 dans la cueva de Macho), plusieurs autres accumulations d’os ont été découvert par les plongeurs de la DRSS, à plusieurs centaines de mètres, voire kilomètres de l’entrée.

Nous avons donc remontés début novembre 2020 des centaines d’os de la grotte, afin qu’ils puissent être étudiés par le Museum d’Histoire Naturelle sous la direction du Pr. Almonte.
La récolte fut fabuleuse. Au cours des explorations, en cherchant dans les plafonds, d’autres cimetières avec des squelettes complets ont été découverts, ainsi que des entrées jusqu’alors invisibles de l’extérieur, par lesquelles les animaux tombaient.
Des dizaines d’ossements de paresseux (animaux disparus), des crocodiles, des rongeurs, des iguanes, des solénodons, tout aussi bien préservés ont été trouvés dans cette grotte.
Certains crânes sont suffisamment originaux pour penser à une espèce inconnue de la science.

En milieu de réseau, j’ai pu faire surface dans deux cavités sèches, et fait deux escalades inter-siphons qui ont donné accès à un réseau exondé dont l’exploration n’est pas terminée.

Fin décembre, après les études préliminaires par Pr Almonte des os récoltés, et la découverte de nouveaux cimetières dans la grotte, nous avons mené une autre mission, pour récolter d’autres os de paresseux, de crocodiles et de chauves-souris.

texte écrit en janvier 2021

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